Ces espèces sont toutes considéres commes rares et menacées et sont protégées par la loi. Tout dérangement, volontaire ou non, peut donc être dommageable pour la survie de ces espèces, notamment pendant les périodes d'hivernage et de reproduction. |
Groupe des rapaces :
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Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus):
Le Gypaète barbu est l'une des quatre espèces de vautours présentes en France. Il possède une envergure impressionnante, jusqu'à 2m80 d’un bout à l’autre des ailes, ce qui fait de lui l’un des plus grands rapaces d’Europe. C'est un charognard exclusif, c'est-à-dire qu’il se nourrit d’animaux morts de cause naturelle (vieillesse...) ou accidentelle (avalanche...), principalement les carcasses d’Ongulés sauvages (bouquetins...) et domestiques (moutons...). Après vingt ans de réintroduction et de nombreux efforts, seule une vingtaine de couples sont présents sur l'ensemble des Alpes et un seul sur le massif du Bargy. Le Gypaète barbu est une espèce qui se reproduit difficilement. Il est donc particulièrement sensible au dérangement pendant la période de reproduction qui s'étend sur une grande partie de l'année, le pic de sensibilité allant de janvier à juillet.
L'Aigle royal (Aquila chrysateos):
L'aigle royal présente une envergure pouvant dépasser les 2m, la femelle étant environ 10% plus grosse que le mâle. Ce rapace vit aussi bien à 200m qu'à 2500m d'altitude. Lescouples nichent en falaise, plus rarement dans les arbres, non loin d'espaces ouverts pour la chasse. Il se nourrit en fonction des ressources présentes et peut chasser aussi bien des petits oiseaux que des mammifères sauvages (rongeurs, renard,...). Plusieurs menaces pèsent sur l'espèce, en particulier les activités humaines à proximité des aires de nidification, les collisions avec les lignes électriques, l'aménagement des falaises, etc.
Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus):
Le faucon pèlerin est un petit rapace ne dépassant pas 50 cm de longueur. Il niche en falaise à même le sol sans construire de nid. Il se nourrit exclusivement d'oiseaux, de toute taille, qu'il capture en vol. L'utilisation dans les années 50 de certains pesticides qui entrainaient l'empoisonnement ou la stérilité des individus a failli faire disparaitre complètement l'espèce. L'interdiction de ces produits a permis aux effectifs d'augmenter à nouveau, mais la population reste encore faible et le dérangement sur certaines parois où il niche peut représenter une menace.