Pratiquer sans déranger

Zoom sur la notion de dérangement

 

Chez les animaux, le dérangement se traduit par un changement de comportement par rapport avec l’activité qu’il était en train de réaliser (fuite, cache, abandon d’un lieu…).

 Les facteurs de dérangements sont variables selon :

  • Les espèces : certaines sont plus sensibles que d'autres (la plus sensible sur le massif du Bargy étant le gypaète)
  • Les individus au sein de chaque espèce
  • Les activités. Selon les activités, le dérangement peut provenir de différentes sources : bruit, utilisation de machines, course d’un individu, simple présence humaine. L’intensité de ces facteurs déclenchant est également variable selon les situations.

 Une multitude de paramètres entre en jeu : espèces, période de l’année, distance de l’animal, activité de l’animal (nourrissage, reproduction…), direction du dérangement…

 Ainsi un bruit dérangeant peut parfois émaner d’une grosse machine comme un avion ou un hélicoptère. Inversement, pour d’autres espèces, un bruit dérangeant peut relever de la simple conversation entre individus mal placés, au-dessus d’un nid comme celui du gypaète en plein cœur de sa période de reproduction. Ce dernier pourra alors adopter un comportement de fuite en réaction à de simples randonneurs passés juste au-dessus de son nid tandis qu’il ne réagira pas au passage de l’hélicoptère passé à l’autre bout du plateau et pourtant très bruyant.

 La notion de dérangement est donc complexe.

  Il convient néanmoins de retenir que les conséquences du dérangement sont, d’une manière générale, particulièrement dommageables lors des périodes sensibles.

Pour en savoir plus :

Les périodes de sensibilité des espèces

Les recommandations